Accueil > Alternatives et stratégies existantes > Petits "trucs" pour gonfler ses indicateurs

 

Petits "trucs" pour gonfler ses indicateurs

 

Dans son blog, Grégoire Chamayou divulgue ses conseils ironiques aux enseignants chercheurs pour qu'ils réussissent leur évaluation. Voir:  http://www.contretemps.eu/interventions/petits-conseils-enseignants-chercheurs-qui-voudront-reussir-leur-evaluation

Il est vrai que la fronde des chercheurs contre la dimension arbitraire des indicateurs bibliométriques en a poussé plus d'un à se moquer de ce système d'évaluation en le tournant en dérision et en incitant la communauté scientifique à optimiser sa productivité. Différentes stratégies, dont certaines existaient déjà mais se sont renforcées, se sont ainsi développées: (Source principale: article "Scientométrie" sur Wikipédia):

  • le psittacisme : le chercheur publie la même idée dans plusieurs « papiers », profitant du fait que les évaluateurs des différentes publications n’ont pas lu leurs travaux précédents;
  • le saucissonnage (salami effect) : la même idée est publiée séparément dans différents supports,
  • l’auto-citation de prestige ou malicieuse,
  • la citation de complaisance (entre collègues ou amis par ex.),
  • la communication massive autour de la publication d'un article,
  • la pression exercée par certains membres de comités de lecture pour que leurs travaux soient cités,
  • le référencement Internet,
  • les revues qui ne prennent que des auteurs au facteur h élévé pour ne pas faire chuter le leur, ou qui encouragent les auteurs à citer des articles publiés dans la même revue ,... 

 

Il est important de prendre le temps de rentrer ses articles et colloques/conférences dans des archives ouvertes afin qu'ils soient connus (ce qui augmente le nombre de citations) et qu'ils soient pris en compte dans le calcul des indicateurs. Il peut être intéressant de comparer ses résultats en fonction des bases de données et des outils utilisés afin de sélectionner ceux qui conféreront les meilleurs classements.