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Alternatives existantes

  

Il existe des bases de données alternatives mais qui ne sont pas prises en compte par les administrations évaluatives:

  • Citebase et CiteSeerX proposent une conception nouvelle du facteur d'impact en effectuant des comparaisons portant sur le nombre de téléchargements, le nombre de citations générées, le temps écoulé entre ces deux actions et le cycle de publication. Ces deux bases utilisent le système des archives ouvertes.

- Citebase http://www.citebase.org/est une base de données en archive ouverte créée par Tim Brody de l'Université de Southampton. Selon l'INRIA, ce modèle propose de comptabiliser en plus des citations le nombre de téléchargements des articles (toutefois uniquement à partir des données disponibles sur un nombre limité d'archives ouvertes comme arXiv) ainsi que le temps entre téléchargement et citations pour essayer de mieux cerner la qualité scientifique des articles. Citebase reprend les références de la base ArXiv, spécialisée dans les domaines de la Physique, des Mathématiques, des Sciences cognitives et de la Biologie quantitative.

 

-  CiteSeerX est une base de données créée par des chercheurs du NEC Research Institute de Princeton qui répertorie des citations mais aussi un classement des conférences, des journaux et des auteurs. Cette base est surtout spécialisée en informatique. - Eigenfactor et Scimago.

 

  • Au lieu d'un facteur d'impact, certains chercheurs (comme G. Pinski & F. Narin) ont proposé "une pondération itérative des sources de citation" (voir le site de l'OST : http://www.obs-ost.fr) selon le poids de la source d'où provient la citation, c'est-à-dire selon la qualité scientifique de la source citante.  

- L'Eigenfactor de C. Bergstrom http://www.eigenfactor.org/, se base sur des données de l'ISI. Il classe les différentes revues selon leur influence en s'appuyant sur le JCR: plus une revue est citée par d'autres revues influentes plus elle sera influente. Il se base sur les cinq dernières années.  

- L'indice Scimago (F. de Moya-Anegon) http://www.scimagojr.com/index.php se base pour sa part sur des données Scopus.

 

  • On peut également citer d'autres bases de données alternatives:

- Le système SCEAS se base sur le réservoir de données DBLP de l'Université de Trèves. Le système évalue les articles et les communications.

- F1000 spécialisée en biologie et médecine.

 

Mais la principale alternative présentée à la bibliométrie est l'évaluation qualitative, notamment quand elle est menée par des pairs. Cependant, la bibliométrie se base sur la mesure des citations et des publications, or on peut objecter que ces publications et citations sont possibles grâce aux évaluations des comités de lecture et à la reconnaissance des pairs. Pourtant, la bibliométrie omet d'autres facettes du métier de chercheur comme la qualité de son enseignement ou les services rendus à la communauté.